Dernière semaine avant la délivrance. Je suis pleinement satisfait de l'ambiance de cette campagne. Les échanges ont été fructueux avec les personnes que nous avons rencontrées, venues d'horizons différents . Je suis fier du candidat que j'ai soutenu pendant ces quelques mois. Les choses ont changé dans le pays. Autour de moi, j'ai vu des gens s'interroger, douter, puis s'enthousiasmer . L'ambiance des meetings de François Bayrou, son discours et le charisme qu'on ne lui connaissait pas en ont fait pour beaucoup d'entre nous le prochain président, le président de l'ensemble des français.
Le p'tit dur, lui, est passé de Blum à Maurras, a fait une promesse par jour pendant 100 jours sans avoir la moindre idée pour financer l'ensemble des mesures qu'il a annoncées.
La Madone a parlé , puis est revenue incessemment sur ses déclarations, laissant à sa campagne l'impression de ne pas avoir gardé de cap, ballotté par son troupeau pachydermique. Elle, elle a fait 100 promesses, mais en une seule journée... Mais dans ces derniers jours de campagne, le bateau socialiste tangue sous les déclarations de Michel Rocard et de Bernard Kouchner, qui , eux , ont compris qu'il fallait faire bouger les lignes . Pour éviter une présidence Sarkozy, ils ont compris que le vote utile pour une grande partie des socialistes, du courant social démocrate, résidait dans le vote Bayrou.
Je garde espoir pour que les choses changent enfin dans ce pays. Qu'une politique nouvelle, portée par des visages nouveaux, voit le jour. Que les intérêts particuliers s'effacent devant l'intérêt général.
