15 mars 2007

Encore cinq semaines…

Les spécialistes des sondages nous indiquent que cette élection va se jouer au premier tour dans un mouchoir de poche. Qui l’eut cru ? ? Ce scrutin qu’on nous avait vendu clé en main est en train de prendre une tournure dramatique pour un des deux représentants des partis au pouvoir depuis plus de 25 ans. Bayrou s’est immiscé dans ce jeu à deux et est maintenant l’objet de toutes les attaques.

Les cerbères ségo-sarkozystes sortent leurs amulettes vaudou qui les protègent du diable Bayrou : ils l’affublent des doux noms de sorcier, d’imposteur, de prestidigitateur, de magicien,… Mais s’agit vraiment de magie ? Il me semble qu’il s’agit plutôt de l’entrée en résonance d’un homme avec son peuple.

Bayrou a dynamité la campagne présidentielle et ce dynamitage se fait dans un grand mouvement de repolitisation de la société française. Le sujet est à l’ordre du jour de beaucoup de conversations en famille, entre amis, au bureau, dans les cafés, sur les marchés.

L’arrivée de Bayrou au pouvoir se traduira par une rénovation des mœurs politiques et des équipes. Une façon de faire de la politique plus respectueuse des françaises et des français.

Le 21 avril à l’envers : c’est le sursaut après la crainte !

Quoiqu’il arrive désormais, le parti socialiste ne sortira pas indemne des futures échéances. En juin dernier, un des portes paroles de Bayrou nous expliquait que l’UDF jouait son avenir sur ses élections. Les choses sont en train de s’inverser. Quoiqu’il arrive, les socialistes français devront faire leur congrès de Bad Godesberg, qui a permis au parti socialiste allemand de renoncer à la doctrine de lutte des classes (1959) : entre européens et non européens, entre les tenants et partisans d’une sociale démocratie moderne.